Me Babacar Ndiaye, président de la Fédération sénégalaise de basketball, a réagi aux informations concernant les primes des Lionnes et des Lions, soulignant que des malentendus et de la désinformation circulaient à ce sujet.
Il a précisé que les problèmes rencontrés par l’équipe féminine, notamment les retards dans la délivrance des billets et la prise en charge à l’hôtel, étaient dus à des dettes antérieures liées à l’Afrobasket 2023 et non à la gestion actuelle.
« Je ne dirais pas qu’ils ont fustigé les conditions. Le coach (ndlr : Ngagne Desagana) avait mentionné les retards dans la délivrance des billets et surtout le retard dans la prise en charge de l’équipe à l’hôtel (Fleur de Lys). Les problèmes de l’hôtel étaient liés à une dette antérieure. Elle a été contractée durant l’Afrobasket 2023 donc ce n’est pas imputable à l’actuelle ministre des Sports. C’est la raison pour laquelle on a pris toutes les mesures », a précisé le président Ndiaye.
Concernant les primes, il a expliqué que l’État avait opté pour le virement bancaire afin de respecter la transparence : « L’État a décidé de payer par virement et non en espèces. C’est pour respecter la réglementation en matière de transparence. Tous les ordres de virements ont été faits par le DAGE du ministère des Sports et transmis au Trésor pour exécution. Pour les garçons, les 11 ont reçu sauf Abdou Karim Mané. Il a un compte au Canada et cela aurait causé un problème pour son virement au niveau du Trésor et de la BCEAO. On est en train de voir pourquoi son virement n’est pas encore effectif. En interne, il y a deux ou personnes des staffs technique et médical qui n’ont pas reçu leurs primes. Ce sont des cas que nous sommes en train de prendre en charge pour vérifier au niveau de la BCEAO où ça bloque. Mais on peut dire que tout est fin prêt pour aborder avec sérénité cette 3ème fenêtre des éliminatoires », a-t-il ajouté.
Le patron de la FSBB a aussi abordé la question des primes des Lionnes, en soulignant que sur les 12 joueuses présentes à Kigali, neuf avaient déjà reçu l’intégralité de leurs primes de matchs et de regroupement. « Je n’aime pas parler de l’argent des autres. Mais il faut que je précise certaines choses. Les primes, c’est 500 000 par match gagné. Elles avaient gagné 4 matchs (2 000 000) plus 800 000 comme prime de regroupement. Les filles disputaient une fenêtre pour la première fois en août dernier. Les primes institutionnalisées sont 500 000 par match gagné, 800 000 primes de regroupement et 1 million prime de participation. Et il faut noter que la prime de participation n’est pas prise en compte quand il s’agit des fenêtres. On a fait tout le nécessaire pour régler ces primes. On a expérimenté une chose et tout début est difficile. », déclare-t’il. Avant d’ajouter que « Seules Sabou Guèye, Fatou Diagne et Néné Awa Ndiaye n’avaient pas encore reçu l’ensemble de leurs paiements, principalement en raison de problèmes liés à leurs comptes bancaires internationaux. »
Pour éviter ces complications à l’avenir, la FSBB prévoit d’ouvrir des comptes bancaires à la BSIC pour tous les joueurs et joueuses, ce qui permettra de simplifier et d’accélérer les paiements des primes. « Maintenant, on va ouvrir des comptes aux joueurs et joueuses à la BSIC (partenaire de la FSBB) et on aura plus ces problèmes de virement. »
Il a conclu en assurant que toutes les démarches nécessaires avaient été entreprises pour garantir une gestion transparente et fluide des primes et qu’il était pleinement confiant pour la préparation de la troisième fenêtre des éliminatoires.
Aïssatou Diéne