Plusieurs proches, amis et collaborateurs de Pape Diouf se sont réunis ce jeudi pour honorer la mémoire de l’ancien président de l’Olympique de Marseille, décédé en mars 2020 à Dakar. Lors de cet hommage, ils ont unanimement salué son humanité, son intégrité et son professionnalisme, rappelant l’impact profond qu’il a laissé dans le monde du football et au-delà.
Un homme de principes et de valeurs
Pour son ami de longue date, le journaliste et universitaire sénégalais Mamadou Koumé, Pape Diouf a marqué son époque et ses contemporains par son élégance et sa générosité. “Il a marqué le football au Sénégal, en Afrique et en Europe”, a-t-il souligné, regrettant que son ami soit “parti dans la solitude”.
L’agent de joueurs Thierno Seydi et le journaliste Bacary Cissé ont, eux aussi, insisté sur la noblesse et la générosité de l’ancien dirigeant. Quant à Boubacar Sarr Locotte, ex-international sénégalais, il a tenu à rappeler l’influence décisive de Pape Diouf sur sa carrière : “Il m’a donné les codes pour réussir à Marseille. Il a été un grand professionnel, que ce soit en tant que journaliste, agent de joueurs ou dirigeant sportif.”
Un parcours hors du commun
Né à Abéché, au Tchad, Pape Diouf a grandi au Sénégal avant de faire carrière en France. De docker à journaliste, puis agent de joueurs, il a su s’imposer dans un milieu difficile et s’est forgé une réputation de leader respecté. De 2005 à 2009, il a dirigé l’Olympique de Marseille, devenant ainsi le premier et seul dirigeant noir d’un club d’élite européen. Son passage à la tête de l’OM est souvent décrit comme l’un des tournants majeurs du club, qu’il a su relancer avec rigueur et passion.
Un homme de convictions
Consultant influent et voix respectée dans les médias, Pape Diouf était connu pour son franc-parler et son intransigeance sur les principes. Son engagement et sa fidélité à ses racines africaines étaient indéniables, malgré ses nombreuses années passées en France.
Aujourd’hui encore, son nom résonne dans le monde du football et au-delà. Beaucoup appellent à ce qu’un hommage officiel lui soit rendu, afin de graver dans la mémoire collective l’héritage exceptionnel qu’il a laissé.